Mister A dans les abysses.
Mister A. semble lassé. Peut-être a-t-il dors et déjà fait le tour de la question, ne trouvant plus aucune utilité à entretenir une correspondance de la sorte avec une inconnue crêchant à plus de 400km de chez lui : cela l'ennuie. Une inconnue ? Peut-on vraiment parler ainsi ? Considérant bien la question, et suite à leurs nombreuses discussions, comment pourions-nous parler d'eux comme de deux étrangers ? Elle connaît ses goûts, en matière de musique, d'art et de cinéma. Il sait où elle étudie, ce qu'elle étudie, l'intérêt qu'elle porte à cela et vise et versa. Cependant, ce genre de relations ambigüe ne peut être que supperficielle, étant donné la complexité de la chose. On ne peut prétendre à connaître une personne dans les moindres détails qu'en s'attardant à des mots échangés un soir de pluie sur un pc. Ce n'est pas la façon dont j'aurai aimé faire connaissance avec Mister A. la première fois que je l'ai cottoyé, et pourtant c'est bien ce que j'ai fais. Le virtuel nous excite, il nous tient en haleine tant qu'il le peut, mais il nous ennivre, nous détruit, nous faisant oublier la réalité des choses et la non proximité de celles que l'on désirent.